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Interview Ethan

Pour vous aider à choisir la famille d’accueil, lors de votre séjour à Paris, Ethan a accepté de nous parler de sa propre expérience !

Ethan a 21 ans et il étudie à l’université de Hawaï à Manoa. C’est son université qui lui a proposé de réaliser, dans le cadre de ses études, un séjour d’étude à l’étranger. Il a choisi la France et a fait le choix de vivre en famille d’accueil.

En arrivant à Paris, Ethan connaissait uniquement les rudiments du français. S’il a choisi la France comme destination et la famille d’accueil comme hébergement, c’est pour rechercher l’immersion linguistique et maîtriser rapidement une nouvelle langue. Après quelques semaines, il est capable de commander lui-même de la nourriture lorsqu’il va au restaurant.

 

« A l’université, j’étudie l’informatique. Comme l’apprentissage d’une langue est obligatoire dans mon université, j’ai choisi de faire un semestre en France pour compléter cet enseignement linguistique. J’ai réfléchi et je me suis dit que vivre en famille d’accueil était probablement la meilleure façon d’apprendre le français et certainement la plus amusante ! »

 

Vivre en famille d’accueil : quels sont les avantages ?

L’expérience d’Ethan indique que pour lui, la vie en famille d’accueil a trois grands avantages. Tout d’abord, sa mère d’accueil est une véritable source d’inspiration pour découvrir Paris. « C’est génial ! Quand je ne sais pas quoi faire, que j’ai l’impression d’être à court de choses à faire, mon hôte a toujours des tonnes de recommandations à me faire. Tous les bons endroits pour manger, les bons endroits pour se promener, les jardins ou autre, les meilleurs musées aussi… »

Vivre au sein d’un foyer, c’est aussi l’occasion de retrouver une vie de famille et partager un rythme de vie parisien. « Quand je dîne avec mon hôte, c’est toujours sympathique et décontracté entre nous. C’est aussi agréable, de temps en temps, quand d’autres membres de la famille viennent dîner. C’est vraiment sympathique de parler à d’autres personnes qui vivent à Paris. »

Évidemment, il y voit une chance particulière de maîtriser un français courant et d’améliorer ses compétences. L’interview que l’on a mené ensemble s’est déroulé en anglais mais Ethan est conscient qu’il est en France pour acquérir une bonne connaissance de la langue. Pour cette raison, il parle exclusivement français avec sa famille d’accueil et ils ont même mis en place une stratégie qui le fait vite progresser :

« A chaque dîner, nous parlons autant français que possible. C’est une excellente manière de s’entraîner à parler français ! Parfois, c’est un peu difficile parce que je suis encore débutant mais elle [sa mère d’accueil] parle aussi anglais. Alors si je ne comprends pas, elle m’explique en anglais et répète en français. J’essaie de parler français. Si je ne sais pas comment le dire, j’essaie de trouver comment exprimer l’idée avec mes propres mots. »

Attention aux chocs culturels

En faisant l’expérience d’un semestre à l’étranger, Ethan a accepté de se confronter aux chocs culturels. Pour lui, le plus difficile, c’est la différence de température ! Il est arrivé à Paris en plein mois de janvier. Même s’il a déjà une première expérience d’étude loin de chez lui, en France, il a froid.

 

« Pour moi, venant d’Hawaï, il y a la différence de température. J’ai aussi vécu dans l’Oregon durant mes études, donc j’ai déjà fait ça avant. Mais il fait quand même très froid. C’est plus difficile de se réveiller par exemple, à cause du froid. »

 

Malgré cette grosse différence qui change beaucoup son quotidien, Ethan a su voir les bons côtés à ces changements et les dépasser pour s’adapter. En ce qui concerne le climat, il considère qu’il y a finalement un côté agréable à ne pas toujours avoir à supporter des températures élevées.

Les différences culturelles ne sont pas toujours celles auxquelles on s’attend, au contraire. Pour Ethan, les dîners qu’il prend avec sa famille française ne sont pas du tout dépaysant. En revanche, sa famille d’accueil a dû lui signaler qu’il prenait des douches inhabituellement longues pour elle et il a su s’adapter. Ce n’est qu’un exemple parmi tant d’autre. L’important est d’être préparé à ce genre de contrastes.

Que faire quand on a le mal du pays ?

Être loin de chez soi, devoir pratiquer une langue étrangère au quotidien, ce n’est pas toujours évident et Ethan s’est heurté à cela. Avoir le mal du pays est tout à fait fréquent durant un séjour à l’étranger et il faut se préparer à y être confronté.

 

« Il y avait un écart entre le début de mes cours et mon arrivée ici, d’un mois environ. Au début où je faisais beaucoup de choses tous les jours mais j’ai fini par prendre le temps d’espacer les sorties. J’ai choisi de m’organiser pour découvrir Paris mais pas tous les jours. J’ai juste fait une pause. Je pense que c’était un changement de rythme bénéfique pour moi. »

 

Pour éviter d’avoir le mal du pays, Ethan recommande d’apporter quelque chose qui vous rappelle votre chez-vous « C’est un bon conseil pour voyager n’importe où pendant une longue période et certainement pour l’hébergement en famille. Prenez avec vous quelque chose qui vous rappelle votre maison. »

Vivre en famille d’accueil, c’est un excellent moyen d’interagir avec la ville en tant que telle !

Selon Ethan, tout le monde peut avoir une expérience positive en famille d’accueil, à condition d’en faire le choix. Il s’agit d’une expérience qui nécessite de vous impliquer complètement pour que l’immersion soit pleinement réussie. Si vous vous demandez encore si la famille d’accueil est l’hébergement qu’il vous faut à Paris, venez directement nous poser vos questions via notre formulaire de contact et nous serons heureux d’y répondre. N’hésitez pas également à visiter notre offre d’hébergements sur notre site.

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